วันอาทิตย์ที่ 29 กรกฎาคม พ.ศ. 2550

Angleterre

Le nom « Angleterre », qui remplaça celui de Bretagne, tire son origine de l'invasion entre les Ve et VIIe siècles de l'île de Bretagne par les Anglo-Saxons qui, après le retrait de l'armée et de l'administration de l'Empire romain, ont conquis la majeure partie de la Grande-Bretagne. Les Brittons (Celtes brittoniques) furent autrefois les anciens habitants de l'île de Bretagne. Ils peuplaient la totalité du pays qui est devenu depuis l'Angleterre. Ils y étaient établis depuis le Ve siècle av. J.-C.

À partir du milieu du Ve siècle, les envahisseurs germaniques Anglo-Saxons repoussèrent progressivement les Bretons du sud et de l'est vers l'ouest de l'île de Bretagne tandis que les Irlandais effectuaient des raids sur la côte ouest de la Bretagne (c'est d'ailleurs à cette occasion que saint Patrick, qui était breton, fut capturé par les Irlandais). Les Irlandais finirent par fonder de véritables principautés sur les côtes galloises et écossaises. Si les premières furent finalement écrasées, les secondes donnèrent naissance à l'Écosse par la fusion du Dal Riada avec les royaumes britanniques du nord. Durant cette période sur laquelle les sources fiables font défaut (ce sont les « âges sombres » ou Dark Ages de l'historiographie anglaise), des populations bretonnes peu romanisées établirent de nombreux royaumes bretons dans l'île de Bretagne, notamment dans le pays de Galles et d'autres migrèrent en Irlande. De même, là se trouve probablement la cause première d'une émigration en masse de Bretons vers la péninsule armoricaine, celle-ci prenant alors le nom de Bretagne.

Cependant, malgré ces défaites, une partie du peuple breton, invaincu par les Anglais, réussit à se maintenir tout au long des siècles, jusqu'à nos jours, en Grande-Bretagne, dans la Principauté du Pays de Galles et en Cornouailles. Jusque récemment, on croyait que les Anglo-Saxons avaient supplanté les populations bretonnes, ou que les régions de la Bretagne occupées par les Anglo-Saxons étaient inhabitées, ou bien que les Bretons avaient pris la fuite devant leur avancée. Des études génétiques récentes sont en désaccord avec toutes ces anciennes croyances historiques, désormais obsolètes, suggérant que les Anglo-Saxons ont établi leur domination politique et culturelle sur les Bretons et ont contracté des mariages mixtes avec eux.

En effet, ces études génétiques prouvent que les Anglais n'ont pas éliminé les premiers habitants bretons et que beaucoup de tribus sont restées dans ce qui allait devenir l'Angleterre (C. Capelli et alii. Un recensement de chromosomes Y des îles britanniques, Biologie Courante 13). Les résultats de Capelli renforcent la recherche de Steven Bassett de l’Université de Birmingham ; Son travail pendant les années 1990 suggère qu'une grande partie des Midlands occidentaux a été seulement très légèrement colonisée par les Angles et les Saxons.

Les résultats de ces recherches coïncident avec celles du Pr Evans, et prouvent que la majeure partie des Bretons sont restés dans ce qui allait devenir l’Angleterre et qu’ils se sont donc anglicisés et mélangés aux Anglo-Saxons (surtout les filles et les femmes, capturées en grand nombre, semble-t-il, si l'on en croit le chercheur) et ont ainsi contribué à donner au peuple anglais sa physionomie originale, au demeurant bien plus celtique que germanique.

D'autres, notamment les Cornouaillais et les Combriens s'apparentent aux Bretons, d'où une certaine revendication cornouaillaise pour ne pas être anglais mais cornouaillais. Un nouveau groupe d'Anglais a été influencé par la culture scandinave, en particulier dans le nord de l'Angleterre. C'est plus prononcé à York, autrefois sous la juridiction danoise de Jorvik. Ces groupes ont eu un impact apparent sur l'anglais, par exemple la signification moderne du mot « rêve » est d'origine scandinave. En plus les noms de lieux qui incluent le thwaite et la ville sont d'origine scandinave.

Le legs principal laissé à l' Angleterre par la langue bretonne se situe surtout dans les toponymes. Plusieurs des noms de lieux en Angleterre et à un moindre degré en Écosse sont dérivés des noms de lieux bretons d'origine, y compris Londres, Dumbarton, York, Dorchester, Douvres et Colchester. On pense que plusieurs des éléments des noms de lieux anglais sont en tout ou en partie d'origine bretonne, en particulier « bre », « bal » pour les collines, « carr » pour un endroit rocheux élevé, « coomb » pour une petite vallée profonde.

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